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Chère Momo,

Tu m’as demandé hier d’écrire quelques mots sur le spectacle pour ton livre d’or. Je le ferai volontiers, mais pour l’instant ce qui m’est venu est un poème, que je t’offre pour te remercier de la grâce partagée hier. je t’embrasse fort. Merci de la belle découverte de qui tu es, peu à peu, qui m’enchante et me donne envie de croire enfin au rêve de création.

Agathe

 

Cinq jeunes filles
Hommage aux Montreurs d’Images

Une feuille d’érable glisse ses cinq pointes dans le vent
lentement
à l’instant où elle touche l’eau de la rivière, le son naît
chant d’oiseau ou de grenouille
souffle de Pan
et des cinq pointes jaillissent

Cinq jeunes filles, elles glissent leurs doigts dans l’eau invisible des sons
elles y lissent leur visage
coulent leurs épaules dans le courant fluide du chant
une rivière impalpable les disperse et les réunit
les ombres des arbres immuables tanguent
tournoient les bras souples ouverts
dans la forêt suspendue aux plumes immobiles
ce sont les arbres qui dansent

Cinq jeunes filles vives s’élancent
les pieds fluides de ciel
éclaboussent l’espace de leur fraîcheur bleue
l’écho des pas frappe
la cascade frémit
l’écho des gestes envole les corps habités
une caresse un instant
les réunit

Cinq jeunes filles issues du même souffle
en miroirs fluides se répondent
semblables et si différentes
dans leurs mains le vent frissonne
l’oiseau palpite
les pierres bruissent et s’entrechoquent
au courant vif
la clochette tintinnabule

Cinq jeunes filles dansent éphémères
comme les gouttes étoilent le torrent
elles bondissent, s’essaiment, se répandent
s’éclaboussent… se reposent.
L’arbre respire, la rivière coule
et dans la pénombre
une à une

elles s’estompent.

Agathe Chevalier – 22 mai 2021

Photo: Isabelle Meister

Pour Mimi

Voilà ce soir, ma chère Mimi je ne t’envoie pas un mail ou un texto pour résoudre nos soucis de billetterie. Je t’écris un message du cœur pour te dire à quel point je suis émue et reconnaissante de ce que nous partageons avec ce beau projet né si naturellement dans une immédiateté merveilleuse

Nous mangions une petite soupe et autres délices dans ta maison de Troinex, une maison ? Non, c’est autre chose, un lieu unique, particulier, presque une roulotte et tu sais combien j’affectionne les roulottes. Nous étions bien, il faisait un peu froid, tu avais allumé ton petit chauffage à Pétrole.

Nous parlions de toi, de moi, des choses de la vie, du théâtre, de ton tricot. J’étais venue voir tes châles « tricot dentelle » pour en choisir un. Je l’ai trouvé très vite,

 J’ai eu le sentiment qu’il était fait pour moi.

Je ne sais plus trop comment mais je t’ai parlé de ma fatigue après plus de sept ans à m’immerger dans nos archives pour enfin les publier l’an dernier. Il me fallait maintenant un temps pour le rien et attendre un nouveau signe. Et ce signe tu me l’as offert, comme ça, sans détour. Créer un bel évènement avec tes magnifiques créations et ma danse. Et voilà nous sommes là aujourd’hui avec ce souhait réalisé.

Tout a été simple, vrai, limpide comme une rivière suit son court. Il y a tes châles, il y a mes jeunes danseuses « mes filles d’âmes » pour reprendre l’expression d’un de nos amis communs, qui dansent avec tant de sensibilité et simplicité.

Le lieu, ce lieu que je chéris si fort, habité par tant de vie, de tout ce qui s’y passe depuis longtemps. Ce théâtre qui n’en n’est pas un, la scène qui n’en n’est pas une, mais un écrin peint avec tant de beauté par Valérie (Margot).

Et maintenant à quelques jours de partager avec le public ce que nous avons préparé, je suis heureuse et reconnaissante que de telles choses se produisent encore et encore.

Merci, ma chère amie, merci

Nous aimions chanter ensemble, tu te souviens comment nos voix vibraient d’une façon étrange et belle.

 

Monique Décosterd 2022

Mimi & Momo 1980

Ma Chère Momo,

Voici comme promis, ma gratitude à ces magnifiques livres que tu as récemment publiés.

Je les consulte régulièrement, par petites touches.

Je me réjouissais de découvrir ces témoignages de 40 années des Montreurs d’Images.

J’y vois d’abord le travail colossal que constitue cet engagement.

Puis vient ce que j’ai éprouvé dès les premières fois où mon regard s’est posé sur les photographies.

Les larmes ont coulé, de joie, de gratitude profonde.

Je réalise que j’ai tant reçu de toi, de vous.

Je fais partie de ces gens, de Genève et d’ailleurs qui avons été nourris de vos imaginaires.

Des histoires, des Images, du Fantastique, du Vivant, des Contes, des Métaphores si importants pour constituer un bagage individuel et commun à nous autres humains qui avons tant besoin de sentir les liens.

Votre travail a contribué à nous soutenir dans nos vies.

Je réalise que c’est cela la culture, éveiller, réveiller, élargir nos consciences limitées.

Que nous sommes nombreux à avoir partagé ces expériences si généreusement offertes.

Que nous avons eu la chance de vous connaître et qu’il est temps de nous incliner.

Au centre de mes cellules il y a de ce que tu, ce que vous avez imprimés au fond de mon être.

Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci.

4 DIPTYQUES – 8 SPECTACLES

Chemins de 4 saisons de vie

La fragile naissance du printemps, l’enfance, Chant I (1998)

L’explosion de l’été, la jeunesse, Chant II (2000)

La récolte de l’automne, la maturité, Chant III (2002)

Le sommeil et le silence de l’hiver, l’apaisement, Chant IV (à venir)

Chaque diptyque se compose d’un solo de danse contemporaine de Monique Décosterd et d’un spectacle tout public inspiré d’un conte populaire.

Née en 1950, premiers pas de danse en 1954, depuis lors la danse m’a accompagnée chaque jour sur mon chemin de vie. Elle était là dans mes rêves d’enfant, dans mes révoltes d’adolescente, dans la difficile ascension vers l’âge adulte, la découverte de l’amour, la fascination de la création artistique, la merveille de devenir mère, les innombrables questions face à l’intolérance, le racisme, et la beauté pourtant du détail minuscule qui véhicule des instants de bonheur intérieur où les mots deviennent inutiles mais où le silence parle.

Aujourd’hui à bientôt 50 ans, à la porte de l’automne, le besoin profond de danser ces saisons passées, présentes et à venir de la vie.

Nous traversons chaque année la force des saisons de la nature, et y ressentons en raccourci le chemin de nos quatre saisons de vie. “

Monique Décosterd, 1998

Diptyque, chant I

La Nymphe du lac

Créé en avril 1998. Repris en décembre 1998. Tournée en juillet 1999 avec le chapiteau à Mnichovo Hradiste (Tchéquie)

Evocation de l’enfance, du commencement avec l’histoire d’une petite nymphe recueillie par la veuve d’un pêcheur.

Conception, chorégraphie : Monique Décosterd | assistante : Nathalie Rapaille | fresque et affiche : Valérie Margot | musique créée par : Marco Jaccoud – saxophone, Sylvain Fournier – percussion, Paul Krystof – violoncelle, Nicolas Orioli – clarinette, Nabila Schwab – voix | lumières : Jean-Philippe Roy | régie : Amos Dishon | administration : Nathalie Rapaille | accueil : Vincent Babel | costumière : Ingrid Moberg | marionnette et accessoires : Isabelle Matter | chaussures : Marie-Claire Bevar

Temps danse et tant dense, chant I (Solo)

LE PRINTEMPS, MON PRINTEMPS NAISSANCE, ÉVEIL, L’EAU, LE BLEU

“Temps danse et tant dense”, un solo, ex voto, à tout ce qui a mis mes pas vers la danse, la danse qui m’a conduite là où je suis, à mes parents, à mes maîtres, à la vie…

Créé au printemps 1998, le solo réveille la sensation-mémoire des premières années de vie. Ma complice la petite fille révèle la vraie nature de l’enfance par sa présence et par sa manière de se mouvoir et d’être. Pour moi il s’agit à chaque représentation de danser, sous forme d’improvisation spontanée structurée par la mise en scène, la mise en musique et en lumière, la danse SENSATION MEMOIRE des fondations de soi reçues dans l’enfance. ”

Monique Décosterd 1998

Distribution, conception, chorégraphie : Monique Décosterd | fresque et affiche : Valérie Margot | musique créée par : Marco Jaccoud – saxophone, Sylvain Fournier – percussion, Paul Krystof – violoncelle, Nicolas Orioli – clarinette | lumières : Jean-Philippe Roy | régie : Amos Dishon | régie son : Marco Jaccoud | administration : Nathalie Rapaille | accueil : Vincent Babel | costumière : Ingrid Moberg | interprètes : Monique Décosterd, la petite fille : Elodie Fehlmann – Sarah Waechli

Diptyque Chant II

Temps danse et tant dense, chant II (solo)

“18 ans en 1968, dans la ferveur de l’époque je ne pouvais être que révolutionnaire, aventurière en quête de vérités intérieures. Le Chant II chant de l’été, de ma jeunesse, est le chant chaotique de l’être en quête. Ex-voto à tous ceux qui ont traversé ma vie et m’ont donné un peu de ce qui devient construction de soi. ”

Monique Décosterd 2000

   

Conception, chorégraphie : Monique Décosterd | assistantes : Nathalie Rapaille, Valérie Margot | décors, accessoires et affiche : Valérie Margot | conception musique : Marco Jaccoud | conception lumières : Michel Boillet | régie lumières : Amos Dishon | régie son : Marco Jaccoud | administration : Nathalie Rapaille | avec : Monique Décosterd, Nathalie Rapaille

La fille au tablier

Conte dansé d’après les frères Gimm

Il y avait une fois une femme qui était une véritable sorcière et qui avait deux filles : une fille laide et méchante ; et celle-là, elle l’aimait parce que c’était sa vraie fille ; et l’autre, belle et audacieuse, qu’elle haïssait parce que ce n’était que sa belle-fille. Parce celle-ci portait un beau tablier, un grand malheur aurait pu lui arriver… Des familles qui avaient fui le Kosovo logeaient dans l’immeuble de notre théâtre. Nous les avons rencontrées et certains de ces réfugiés se sont intégrés à la création du Diptyque, chant II …comme la suite logique de ce qui nous a toujours animé : que le théâtre puisse être le lieu de la rencontre, de la tolérance et de la différence.

Rentrés chez eux à la fin de la guerre, c’est en visiteurs qu’ils sont revenus, pour la reprise, donner un sens à notre aventure.

Conception, chorégraphie : Monique Décosterd | assistantes : Nathalie Rapaille, Valérie Margot | décors, accessoires et affiche : Valérie Margot | musique : Marco Jaccoud, Doma Décosterd, Eric Jaccoud, Gilles Rosset, Julien Pinol, Sylvain Fournier, Ivana Hessova | conception lumières : | Michel Boillet | régie lumières : Amos Dishon | régie son : Marco Jaccoud | administration : Nathalie Rapaille | avec : Julie Peradotto, Yuval Dishon, Carole Coupy, Virginie Scherly, Selim Hykosmani, Astrit Hykosmani, Lirije Miftari, Abil Miftari | reprise : Estel Loosli, Yuval Dishon, Carole Coupy, Virginie Scherly, Astrit Hykosmani, Lirije Miftari, Abil Miftari, Ivana Hessova, Anezka Hessova

Diptyque, chant III

Temps danse et tant dense (solo)

A plus de 50 ans aujourd’hui ce solo est le chant (ex-voto) du présent et du devenir

Découverte de l’automne – 1989 à 2001 et après

L’automne, la récolte, la terre, le jardin du dedans et du dehors

” Si les choses inanimées peuvent aimer si elles savent distinguer les amis des ennemis je voudrais bien avoir leur sympathie.

Je voudrais que la terre verte ne sentît point mes pieds comme un fardeau, je voudrais qu’elle me pardonnât les blessures que lui font pour me nourrir, la bêche et la charrue et qu’elle s’ouvrît volontiers à mon cadavre.

… Car il m’a souvent paru que les choses pensent et souffrent avec les êtres vivants. Ce qui nous sépare d’elles n’est pas si épais que le supposent les hommes. N’avez-vous pas remarqué qu’aux époques où la terre est livrée aux inimitiés et aux haines, les champs deviennent avares et les vagues féroces. “

Selma Lagerloef, La légende de Gösta Berling

conception, réalisation : Monique Décosterd | assistantes : Nathalie Rapaille, Valérie Margot |textes : Monique Décosterd | conception scénographie : Valérie Margot, Monique Décosterd |réalisation : Valérie Margot | conception musique : Marco Jaccoud | conception lumières : Michel Boillet | technique : Amos Dishon | musiciens : Marco Jaccoud, Julien Pinol, Soma Décosterd, Andrea Von Flue | ingénieur du son : Thierry Clerc (Studio Angstroem) | régie lumières : Nathalie Rapaille | administration : Nathalie Rapaille | internet et graphisme : Yuval Dishon | avec : Monique Décosterd, Marco Jaccoud

   

Chant d’automne de Marcelle Rose

Notre atelier avec les personnes âgées de l’immeuble a débuté en février 2001. Cet atelier que nous avons intitulé « atelier mémoire, patrimoine personnel » était axé essentiellement sur le récit des souvenirs de chacune des dames présentes. Nous voulions mettre en scène ce matériel tellement riche dans le cadre artistique qui est le nôtre. Malgré l’abandon pour raison de santé de plusieurs participantes, nous avons poursuivi le travail avec Marcelle Rose. C’est ainsi que le « Chant d’automne de Marcelle Rose » est né. Avec cette réalisation, nous espérons créer une dynamique au sein de l’immeuble et permettre à cet atelier de continuer à vivre à l’avenir.

Monique Décosterd

   

Conception, mise en scène : Monique Décosterd | assistante : Nathalie Rapaille | textes : Marcelle Rose | conception scénographie et affiche : Monique Décosterd, Valérie Margot | réalisation décor : Valérie Margot | bande-son et régie : Marco Jaccoud | conception lumières : Michel Boillet | régie lumières : Monique Décosterd | technique : Jérôme Plu, Georges Mattille | administration : Nathalie Rapaille | avec : Marcelle Rose, Nathalie Rapaille

Diptyque, chant III

Lee rêve endormi des faubourgs fabuleux

D’après S. Corinna Bille, créé en novembre 2003

Le spectacle se compose de trois nouvelles qui s’entremêlent et créent le mystère.

Les oeufs de Pâques

 En promenade dans la forêt cloîtrée du Rabyre des enfants de Terroua avec Théoda.

Le rêve endormi des faubourgs fabuleux un voyage rêvé d’une petite fille qui un jour se met à marcher sur le chemin des quatre saisons de sa vie.

La petite danseuse et la marionnette – la danseuse si petite dort dans la poche de l’homme à la redingote et ne se réveille que pour danser. Elle meurt d’amour pour une marionnette et se métamorphose en libellule. »

L’oeuvre de S. Corinna Bille fait entendre une voix subtile et suggestive de tout ce qui est inexplicable en nous. Son imaginaire révèle une profonde vérité : des images, des mises en scène fortes, des climats et des éclairages si particuliers des personnages. Les protagonistes sont environnés de forces formidables qu’elle décrit par un sentiment immédiat de la nature. Ses personnages éprouvent la nature, épousent la forme des collines, des racines, des forêts. Le bruit d’un torrent devient le bruit du flux de leur sang. Corinna Bille fait de la nature la matière primitive de l’univers à laquelle chaque humain est uni.

Monique Décosterd

“C’était une petite fille avec un petit fichu sur la tête. Elle marchait depuis le matin dans la ville. Elle ne savait pas vraiment où elle allait, mais jamais elle ne se trompait de rue ni de carrefour. Elle se sentait bien, elle chantonnait. Pourtant elle sentait qu’elle ne pourrait plus s’arrêter de marcher. Pourquoi ? Elle ne se l’expliquait pas.
[…]
Elle avançait plus vite à présent. Elle avait hâte de connaître cette ville. … Ces faubourgs n’en finissaient plus. … Elle ne voyait personne. … Soudain elle vit venir à elle une petite vieille.

Mais elle se heurta au miroir d’une boutique de coiffeur.
– C’est moi, cette vieille femme ?
C’était elle. “

S. Corinna Bille

  

Conception, chorégraphie, mise en scène : Monique Décosterd | assistantes : Valérie Margot, Simona Ferrar, Fabienne Keller | conception scénographie : Valérie Margot, Monique Décosterd | réalisation : Valérie Margot | conception musique : Julien Pinol

musiciens : Marco Jaccoud, Pete Ehrnrooth, Julien Pinol | univers sonore : Marco Jaccoud | conception lumières : Michel Boillet | technique : Georges Matille | costumes : Esthel Davet | parterre d’automne : Marie-Claire Bevar | affiche : Mireille Ripol | régie lumières : Jean-Michel Carrat | administration : Nathalie Rapaille, Nicole Boillet | site internet, graphisme et programme : Yuval Dishon | régie son et musique vivante : Marco Jaccoud | avec : Monique Décosterd, Simona Ferrar, Theresa Hentsch, Fabienne Keller, Tatiana Charpentier, Audrey Schenker, Julias Annex-Mascret, Thibaud Pinol

Les Parades Urbaines​

 

LES PARADES, ANIMATIONS URBAINES ET DÉAMBULATIONS DES MONTREURS D’IMAGES

Êtes-vous à la recherche du concept original qui rendrait inoubliable l’événement que vous souhaitez mettre sur pied?

Riche de trente ans d’expérience dans le domaine de la création théâtrale et chorégraphique, Le Théâtre les montreurs d’images est à même de prendre en charge l’organisation de votre événement dans ses moindres détails.

Avec de nombreuses performances, parades de rues et animations d’entreprise à notre actif, nous disposons du savoir-faire et de la créativité nécessaire pour insuffler à votre événement la magie qui le rendra unique pour vos invités.

Renseignements, Tél. 022 328 27 31

Spectacle 2011​

LES CYPRÈS

LE RÉCIT

Nous sommes à Prague au printemps 1887. Antonin Dvorak, affaibli par une pneumonie n’a pas pu suivre sa femme et ses cinq enfants partis à la campagne pour les fêtes de Pâques. Resté chez lui avec sa servante, il est plongé dans une mélancolie qui le ramène à l’époque où il était si amoureux de la sublime Josefina Cermakova. Des souvenirs tenaces lui font revivre cet amour impossible qui lui avait inspiré un cycle de Lieder qu’il avait dédié à sa belle. Les poèmes de son ami Gustav lui reviennent en mémoire avec sa musique qui lui inspire une nouvelle composition pour quatuor à cordes. Antonin éprouve encore des sentiments indignes pour celle qui est devenue sa belle soeur et qui épousa le comte Kaunitz. Quand «il décide de mettre un point final à cette nouvelle version des Cyprès, il convient que cette oeuvre sera l’ultime témoignage d’un amour qu’il veut enfouir à jamais dans les profondeurs de l’oubli».

LA MUSIQUE

La musique d’Antonin Dvorak est tirée des 18 Lieder écrits en 1865 (il a 24 ans) au moment de sa relation passionnelle avec Josefina. Les 12 pièces adaptées pour quatuor à cordes ont été reprises en 1887 (il a alors 46 ans).

CREATION 2009​

Ma forêt, mon fleuve de S. Corinna Bille

Nouvelle création, hommage à S. Corinna Bille disparue en 1979.​

Photos de Zdenek Bohm
Suzi Pilet à Champsec, été 2009
Photos de Zdenek Bohm
Théoda d’après S.C Bille création 2006
L’atelier de Suzi Pilet
1912-1979

Cette création a été un double hommage à deux artistes qui ont marqué très fort les coeurs et les esprits de la compagnie depuis de nombreuses années :

L’auteur valaisanne S.Corinna Bille, disparue il y a maintenant 30 ans, et son amie, la photographe, Suzi Pilet.

Grâce à la collaboration de la médiathèque du valais nous avons pu exposer les admirables photos de Suzi Pilet qui font partie des livres “Finges; Forêt du Rhône” et “Le fleuve un jour” qui ont inspiré ce projet.

Nous aimons créer de nouveaux défis et jouer nos spectacles dans des lieux où il n’y pas eu de théâtre auparavant.

Nous remercions tous nos partenaires en Valais qui nous ont soutenus dans ce projet.

Champsec, vallée de Bagnes :
représentations du 14 au 29 août 09

Corin, commune de Montana :
représentations du 5 au 13 septembre 09

Le projet artistique

 

Corinna Bille n’a cessé durant toute son existence de chanter l’amour, la vie et la mort.

La mort inéluctable de la chute de l’hiver et la non moins inéluctable renaissance du printemps. Souvent la mort violente celle qui n’attend pas l’hiver mais surprend des êtres en devenir.

Elle a chanté aussi la femme, toutes les femmes qui étaient en elle qui sont en nous.

La femme forêt, la femme fougère, la transparente, la femme si archaïque qu’elle est une femme encore en devenir.

Suzi Pilet à Champsec, été 2009
Ce chant total qui est le sien nous nous sommes efforcés à trouver en nous les formes pour le faire résonner auprès des autres.

Le site sur lequel le chapiteau a été implanté à Champsec pour la création, nous l’avons soigneusement choisi afin que le spectacle prenne forme dans un univers près de la terre, de la violence du vent et de la pluie parfois, du chant des animaux, du bruissement de la nature, du silence.

La beauté de la nature autour de nous n’a cessé d’être au coeur de nos inspirations.

2008

Le théâtre – les montreurs d’images, cet été, a implanté son chapiteau dans un lieu magnifique sur un plateau des hautes montagnes des Alpes, à NAX en valais, au pied du Mont-Noble, tel un vaisseau spatial arrivé du ciel.

C’est avec bonheur que nous avons créé une nouvelle version de THEODA de S.Corinna Bille pour le lieu très particulier de notre chapiteau avec la complicité de notre ami Daniele Pintaudi, pianiste et comédien dans le rôle de Rémy, Bozena Nesvacilova, jeune danseuse tchèque, dans le rôle de Théoda et Morgane Melly qui a admirablement habité le personnage de Marceline enfant. Une animation au sein de l’école primaire et enfantine du village de Nax avec “la petite danseuse et la marionnette” du même auteur et la visite du chapiteau nous a permis de créer des liens émouvants avec les enfants.

Les stages de danse-théâtre pour les enfants et le adultes ont donné naissance à une nouvelle école depuis le mois d’octobre. Un projet de spectacle autour de S. Corinna Bille verra le jour avec les participants en été 2009.

Nous avons obtenu le soutien de la commune, la commission culturelle, l’office du tourisme, la société de développement de Nax, la loterie romande Valais, le Service de la Culture de l’Etat du Valais et la compagnie Interface.


Des peintures dans la salle de danse

(Une histoire d’images)
ou
Rencontre avec Monique Décosterd

Entre elle et moi, c’est sans paroles.
Son travail, mon travail, ensemble dans son lieu. Le mouvement du projet vient de loin, d’il y a longtemps.
J’ai vu presque tous ses spectacles.
Elle a vu toutes mes expositions.
J’ai fait son portrait dans les années quatre-vingts, elle aimait venir poser, elle se sent très bien dans un atelier. Depuis que l’on se connait elle aime à s’entourer de quelques uns de mes dessins et peintures dans sa salle de danse.
Au sous-sol, son théâtre n’est pas un théâtre.
C’est un ancien garage.
Il m’arrive de penser que Momo, d’un coup de baguette magique, a transformé ce lieu en un espace où les rêves deviennent tangibles. Je savais son désir de monter Théoda de Corinna Bille.
Il y a longtemps, tout comme elle, j’ai lu et aimé ce livre.
Un soir elle l’a joué rien que pour moi. Les images de sa Théoda sont entrées tout naturellement dans ma peinture.

Bernadette Babel

Chère Momo,
Tu me demande un c.v…….j’essaie
Je suis née à Compesières en 1951. Après avoir terminé l’école des beaux-arts, j’ai quitté ma campagne. En ville, je gagnais à mi-temps ma vie et louais avec des camarades un atelier rue Vautier (mon tout premier atelier étant le grenier à pommes de ma grand-mère).
A la Jonction, j’ai connu les gens qui m’ont fait te rencontrer toi et ton travail.
J’ai toujours peint. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les jours ordinaires, sans histoire, quand tout est calme et enfin rangé, je vais à l’atelier, et là, je peux, dans le silence de l’après-midi, commencer à peindre.
Depuis bientôt 20 ans, j’enseigne le dessin, à mi-temps, à l’école primaire. Je fais des expositions, etc…

En 2006 j’avais fait le projet de création intitulé LES MILLE ET UNE DEMEURES, malheureusement nous n’avons pas trouvé l’accueil espéré auprès des décideurs d’attributions de fonds pour les projets culturels. A notre grand étonnement d’ailleurs.
Ce projet autour de deux grandes dames suisses, l’une photographe Suzi Pilet qui fêtait ses nonante ans cette année-là, et S.Corinna Bille écrivain décédée en 1979, méritait d’être réalisé.
Nous avons dû renoncer à monter la totalité du projet et seule la première partie a été réalisée et jouée au théâtre – les montreurs d’images en décembre 06 et janvier 07.
A cette occasion Suzi Pilet et son association en collaboration avec le théâtre – les montreurs d’images a publié un carnet d’un choix d’une série de photos prises par cette dernière lors de nos spectacles entre 1978 et 1989.
A cette occasion encore nous avons exposé notre collection privée des photos de Suzi et elle nous a fait l’honneur de sa présence et a dédicacé son carnet. Vous pouvez vous le procurer au Théâtre les montreurs d’images ou par mail. (10 frs plus le port )

Les mille et une demeures

Hommage
Deux femmes
Deux oeuvres
Qui témoignent
D’une audace de vie
Sortie des sentiers parcourus
Deux femmes qui ont osé
Osé être
Osé vivre
Osé l’éphémère
Osé questionner
Sans crainte des non-réponses
Osé le vertige
Sources intarissables
Pour moi depuis trente ans

Monique Décosterd

Notes d’intentions sous forme de trois lettres à Louis

Lettre à Louis 1 | Lettre à Louis 2 | Lettre à Louis 3 


“Elle avait mis sa robe la plus belle et marchait de sa démarche habituelle qui faisait dire aux Terrouans: “Elle part pour une fête”. D’une main elle relevait sa jupe par mépris de la poussière et de ce geste la soulevait, tout entière, au dessus de la foule”.

La première partie

Theoda est un monologue tiré d’une adaptation du roman éponyme de S. Corinna Bille. Par ce texte magnifique, je souhaite poursuivre l’exploration de l’oeuvre de Corinna Bille, après avoir mis en scène «La petite Danseuse et la Marionnette et Les Oeufs de Pâques.

Dans un champ de coquelicots, une petite fille redresse les fleurs qui ont été couchées par une tempête. Alors que le sort de Théoda et de Rémi est sur le point de se sceller, le champ de coquelicots se redresse et fleuri. Le geste de la petite fille va à contresens du récit. La vie jaillit de la remémoration de la passion qui a uni ce couple promis à une mort certaine.

La mise en jeu s’articule autour du champ de coquelicots et de Marceline enfant , d’une commode et d’un mannequin de couture, Marceline adulte sort des tiroirs de la commode les vêtements et les objets mémoire de Théoda. Le mannequin nu n’est rien, mais revêtu des atours de la protagoniste par la narratrice avec dévotion et émotion, il devient la beauté insolite et mystérieuse de Théoda.

“Maintenant que la beauté de Théoda avait frappé tout le monde, on se mit à la regarder et l’on vit sur elle ce qu’on avait pas découvert jusqu’alors. On vit que son teint, qu’elle protégeait du soleil était uni et fin, avec du rose sur les pommettes saillantes. Que ses yeux étaient d’un gris bleuté avec une pupille minuscule qui se dilatait le soir et faisait croire à des yeux sombres�Elle marchait dans la rue légèrement cambrée les bras immobiles le long de son corps, mais les mains se relevaient, tâtaient l’air comme deux gouvernails. Une mèche noire tombait sur sa joue, elle la laissait. Elle ne voyait rien. Elle écoutait chanter son corps. De ses deux mains, elle saisissait l’air, l’attirait à elle, s’en entourait. Elle savait qu’il était chargé du désir de Rémi. A la lumière de cet homme, son corps fleurissait. Elle devenait plus que belle; vivante. Et cette vie l’exauçait, la projetait hors d’elle-même. Chacun devait le sentir, partout où elle allait, les gens s’écartaient pour lui laisser la place, comme si ce fut une femme immense qui s’avançait. Elle ne leur donnait pas un regard. On l’a haïssait parce que ce bonheur provoquait chacun, le heurtait dans ce qu’il avait de plus secret, de plus cher: sa tranquillité.”

L’intermède

Les deux récits sont séparés par un intermède-entracte durant lequel le public assiste à la projection d’un film sur la photographe Suzi Pilet, film accompagné par des compositions jouées par le pianiste Daniele Pintaudi. Durant cet intermède, le public peut aussi admirer une exposition des photographies de Suzi Pilet.

La Seconde partie

Monologue tiré du texte de Suzi Pilet : «En forme de Véronique », (Editions Eliane Vernay)

Portrait de Suzi Pilet
Une femme jeune, vêtue de rouge, danse dans le même champ de coquelicots. Sur une table repose un livre d’Omar Khayyâm, un couteau, le bol de la «Reine des Nomades » (C. Bille), une chaise. Dans la chambre pousse un grand arbre symbolisant les quatre saisons. Un arbre comme celui décrit dans “Théoda”. Un arbre dont les branches n’ont jamais été taillées, dont les branches vont au bout d’elles-mêmes, comme ces deux femmes.«Ma plénitude m’inquiète, elle est intransmissible. Pourtant j’ai croisé Domingo Dominguez, le «matador» à la triste figure. Il était ivre, mais mon ivresse dépassait la sienne. S’en doutait-il? Un visage à cheveux noirsa, au regard dur, à la lèvre qui n’espérait plus; des yeux pourtant qui savaient être entre minuit et le petit jour d’une extraordinaire tendresse. Domingo, réussirai-je à vous faire parler? A vous faire sourire?»
Nous espérons pouvoir, un jour, réaliser la totalité du projet et faire connaître au public l’univers si singulier du texte en forme de Véronique de Suzi Pilet

Une petite galerie de photos

une nouvelle collaboration est en cours pour les représentations 2008 avec l’artiste-peintre genevoise Bernadette Babel qui depuis un an a axé son travail sur le thème de Théoda.

La petite danseuse et la marionnette

D’APRÈS UN CONTE DE S. CORINNA BILLE

La chorégraphe et danseuse Monique Décosterd, fondatrice du théâtre – les montreurs d’images, propose le spectacle La petite danseuse et la marionnette, tirée des nouvelles du recueil pour la jeunesse de S. Corinna Bille.

Cette histoire permet à la metteuse en scène d’aller à la rencontre des enfants, de les encourager à rêver encore, en ouvrant grand leurs oreilles.

Animé par ce désir de rencontre avec les jeunes (et les moins jeunes), Monique Décosterd souhaite ainsi transmettre une part de l’immense trésor que recèle l’oeuvre de cette auteure.

“Il n’y a guère que la danse pour exprimer le trop plein de bonheur” disait S. Corinna Bille- très jeune, elle avait assisté à la projection du film la petite parade de Ladislar Statevitch, célèbre animateur de marionnettes. Ce film associait des marionnettes et une petite actrice-danseuse.

“Je garde une impression si profonde de quelque chose de tellement beau, de si immensément pur, que l’âme en est tout éblouie et reposée” S. C.Bille.

“La petite danseuse et la marionnette” prend vie, dans le spectacle, sur les étagères de l’armoire familiale, grâce à la narration dansée de la conteuse et au monde miniature plein de charme réalisé par Valérie Margot


Car la miniaturisation a toujours fasciné S. C. Bille. Elle écrit à propos de cette nouvelle : “La petite danseuse et la marionnette vient de très loin, de mon désir d’autrefois sans doute de posséder des êtres lilliputiens vivants et chatoyants…”

La rêverie lilliputienne témoigne d’une inversion des valeurs, elle illustre la grandeur de l’infiniment petit. La danseuse, si petite, vit dans une poche et danse sur un tapis rouge, grand comme un mouchoir. Ce petit être éprouve un amour si grand pour le Paladin (la marionnette) qu’elle se laisse choir dans le vide du désespoir. “La petite danseuse venait de comprendre que le Paladin n’avait point d’âme, ni de coeur, ni de sang. Il ne vivait pas. Il était articulé au moyen de ficelles, une marionnette…”

Dans sa chute, elle est soutenue dans les airs par sa jupe de gaze qui se métamorphose en ailes transparentes. Elle s’envole et disparaît.

Monique Décosterd


biographie

S. Corinna BILLE

Fille du peintre-verrier Edmond Bille, S. Corinna, née à Lausanne en 1912, découvre avec passion la vocation de l’écriture à l’âge de 15 ans. Après un séjour à Paris et l’échec de son premier mariage, elle regagne définitivement le Valais, fait paraître son premier roman Théoda, (1944), et devient l’épouse de l’écrivain Maurice Chappaz en 1947. Son second roman, Le Sabot de Vénus, (1952), puis les recueils de nouvelles, Douleurs paysannes (1953) et L’Enfant aveugle, (1955) restituent le climat des villages de montagne, les parfums de la végétation alpestre, les passions et les silences des femmes en noir, une extraordinaire présence des êtres et des choses. Deux oeuvres charnières, La Fraise noire, (1968) et Juliette éternelle (1971), ouvrent la voie vers une création où le fantastique prend de plus en plus d’ampleur, et vers La Demoiselle sauvage (Bourse Goncourt de la nouvelle en 1975).

Dès l’époque de Théoda, la romancière cherche un langage nouveau pour exprimer les remous et les fausses notes de la vie intérieure, un langage aigu, irrationnel et direct (“Si je choisissais la réflexion / Le monde se fermerait”) ; parallèlement, ses carnets personnels se couvrent de récits de rêve, notés le matin à la hâte, et d’une palette sensorielle extrêmement riche. Ce foisonnement continu de l’inconscient ne cessera plus de nourrir son oeuvre à partir de 1973. L’emploi systématique du rêve est perceptible dans Cent petites histoires cruelles (1973) et Cent petites histoires d’amour (1978), textes brefs, à mi-chemin entre le récit et le poème en prose. Les derniers recueils de nouvelles, Le Salon ovale (1976) et Le Bal double (1980) sont d’une imagination débordante, tandis que des romans autobiographiques, Oeil-de-mer, Forêts obscures verront le jour quelques années après sa mort qui survient, inattendue, en 1979, au lendemain d’un voyage en Transsibérien.

(Extrait de la postface de Maryke de Courten, S.Corinna Bille, Emerentia 1713, Editions Zoé, Genève, 1994)

La petite danseuse et la marionnette​

D’APRÈS UN CONTE DE S. CORINNA BILLE​

La chorégraphe et danseuse Monique Décosterd, fondatrice du théâtre – les montreurs d’images, propose le spectacle La petite danseuse et la marionnette, tirée des nouvelles du recueil pour la jeunesse de S. Corinna Bille.

Cette histoire permet à la metteuse en scène d’aller à la rencontre des enfants, de les encourager à rêver encore, en ouvrant grand leurs oreilles.

Animé par ce désir de rencontre avec les jeunes (et les moins jeunes), Monique Décosterd souhaite ainsi transmettre une part de l’immense trésor que recèle l’oeuvre de cette auteure.

“Il n’y a guère que la danse pour exprimer le trop plein de bonheur” disait S. Corinna Bille- très jeune, elle avait assisté à la projection du film la petite parade de Ladislar Statevitch, célèbre animateur de marionnettes. Ce film associait des marionnettes et une petite actrice-danseuse.

“Je garde une impression si profonde de quelque chose de tellement beau, de si immensément pur, que l’âme en est tout éblouie et reposée” S. C.Bille.

“La petite danseuse et la marionnette” prend vie, dans le spectacle, sur les étagères de l’armoire familiale, grâce à la narration dansée de la conteuse et au monde miniature plein de charme réalisé par Valérie Margot


Car la miniaturisation a toujours fasciné S. C. Bille. Elle écrit à propos de cette nouvelle : “La petite danseuse et la marionnette vient de très loin, de mon désir d’autrefois sans doute de posséder des êtres lilliputiens vivants et chatoyants…”

La rêverie lilliputienne témoigne d’une inversion des valeurs, elle illustre la grandeur de l’infiniment petit. La danseuse, si petite, vit dans une poche et danse sur un tapis rouge, grand comme un mouchoir. Ce petit être éprouve un amour si grand pour le Paladin (la marionnette) qu’elle se laisse choir dans le vide du désespoir. “La petite danseuse venait de comprendre que le Paladin n’avait point d’âme, ni de coeur, ni de sang. Il ne vivait pas. Il était articulé au moyen de ficelles, une marionnette…”

Dans sa chute, elle est soutenue dans les airs par sa jupe de gaze qui se métamorphose en ailes transparentes. Elle s’envole et disparaît.

Monique Décosterd

création 2005​

La vie bouleversante d’Etty Hillesum​

d’après Une vie bouleversée d’Etty Hillesum
création, mise en scène de Monique DécosterdRéalisation, Monique Décosterd | Musique, Marco Jaccoud | Décors-accessoires, Valérie Margot | Costumes, Monique Décosterd, Valérie Margot | Lumières, Michel Boillet | Régie, Sophie Mulliez | Maquillages, Soma Décosterd | Coiffure, Carole Oherle | Chargée de communication, Catherine Chuard | Site internet, Daniele Bevar | Interprètes, Fabienne Keller, Philippe Vuilleumier, Daniele Pintaudi | Sax live, Marco Jaccoud


” De l’autre côté de cette tente, le soleil nous offre soir après soir le spectacle d’un coucher inédit. Ce camp perdu dans la lande de Drenthe abrite des paysages variés. Je crois que la beauté du monde est partout, même là où les manuels de géographie nous décrivent la terre comme aride, infertile et sans accidents. Il est vrai que la plupart des livres ne valent rien, il nous faudra les réécrire.”Etty Hillesum, Lettres de Westerbork « 

 

Présentation du metteur en scène

Mettre en scène le journal de Etty Hillesum c’est avant tout remettre en mémoire cette jeune femme si singulièrement moderne et actuelle. Beaucoup je crois pourront se reconnaître en elle, dans ses tâtonnements, ses doutes, ses certitudes, sa lucidité et son obstination à vouloir voir clair en elle, et s’expliquer avec l’obscure période de l’histoire de l’humanité qu’elle traverse.

A la fin de la lecture du journal et des lettres de Westerbork, vous restez un instant pétrifié par tant de sincérité, d’exigence, de tellement de courage. Etty devient pour le lecteur comme un membre de sa famille que l’on voudrait pouvoir prendre dans ses bras, lui permettre ainsi de se reposer.

La mise en espace du journal d’Etty se situe dans cette chambre “alliée et riante” où elle s’immerge dans un grand silence assise à son bureau avec lequel elle entretient une relation étroite et amicale.

Des fragments de textes choisis du journal résonnent ou chuchotent en voix “off” comme autant de pensées intimes écrites dans les onze cahiers quadrillés qu’elle a laissés. Etty entourée de ses livres, ses fleurs, ses révoltes, ses désordres intérieurs, sa sensualité et Rilke. Les poèmes de Rilke et autres textes des auteurs qui étaient pour elle aussi proches que de vrais amis seront entendus en “voix vivante” par la jeune danseuse et comédienne interprète du personnage de Etty.

Le mur qui la protège dans sa solitude devient transparent, Etty est alors dans l’espace extérieur, lieu des rencontres. Rencontre avec Spier, l’amour, les rêveries à bicyclette, les ruptures, les restrictions, le choc, les chutes, les bonheurs immenses au contact de la nature, mais aussi l’éloignement puis la disparition.

La force des mots, l’apport de la danse, du geste, le chant du saxophone et surtout comme le voulait Etty:

“Un juste dosage entre le dit et le non dit” “Si je survis à cette époque j’écrirai de petites histoires qui seront comme de délicates touches de pinceau sur un grand fond de silence”

Monique Décosterd
Pour en savoir plus sur Etty Hillesum

Avec le soutien de la Ville de Genève (Département des Affaires Culturelles, Département des Affaires Sociales, Ecole et Environnement), de l’Etat de Genève (Département de l’Instruction publique, Département de l’Action Sociale et de la Santé), de la Loterie Romande, de la Fondation H. et V. Barbour, du Service Culturel de Plan-Les-Ouates et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Paris.

Dans la presse

Le journal de la jeune Etty Hillesum inspire les montreurs d’images​

BENJAMIN CHAIX

Les spectacles de Monique Décosterd sont empreints de finesse, de tendresse et de poésie. C’est exactement ce qu’il faut pour évoquer la vie d’Etty Hillesum, jeune Néerlandaise juive morte en 1943 dans le Camp d’extermination d’Auschwitz. Son journal et ses lettres dévoilent une personnalité attachante, étonnamment libre de moeurs et d’esprit et très positive malgré le danger qui pesait sur elle et les siens.

“Mettre en scène le journal de Etty Hillesum, explique Monique Décosterd, c’est avant tout remettre en mémoire cette jeune femme si singulièrement moderne et actuelle. Beaucoup, je crois, pourront se reconnaître en elle, dans ses tâtonnements, ses doutes, ses certitudes, sa lucidité et son obstination à vouloir voir clair.”

Née le 15 janvier 1914 à Middelburg, en Zélande, province des Pays-Bas, Etty Hillesum tient un journal pour ordonner les élans de sa jeunesse. Aussi intellectuellement douée que sensuellement concernée, la jeune fille inspire à une amie ce commentaire: “Elle avait la même curiosité érotique qu’une Lou Andréa Salomé. C’était très inhabituel à l’époque, même dans nos milieux d’intellectuels de gauche.”

Une rencontre décisive Chez Han Wegerif, à Amsterdam, Etty est une sorte de gouvernante au service de ce ménage sans mère, composé d’un père dont elle est la maîtresse, d’un fils et d’une servante allemande. En 1941, Etty connaîtra à Amsterdam un intellectuel berlinois juif, émigré aux Pays-Bas deux ans plus tôt. Ce Julius Spier a suivi les cours de Carl Gustav Jung à Zurich et a même fait une analyse avec le célèbre psychiatre suisse.

Etty commence son journal quelques jours après sa rencontre avec cet homme. “S. est une oasis dans ce désert”, écrit-elle à l’heure où les périls montent autour d’elle. Se refusant à la haine comme au désespoir, la jeune femme se sent “le théâtre d’affrontements sanglants et j’en paie le prix par une immense fatigue et de terribles migraines”. Son journal et ses lettres envoyées du camp de Westerbork sont admirables. Son dernier signe de vie, une carte lancée du train qui l’emmenait à Auschwitz, sera postée par des paysans et atteindra sa destinataire.

Article paru dans la “Tribune de Genève” du 24 novembre 2005

Création 2007
Anniversaire 1977-2007 trente ans​

Photo © Zdenek Bohm

Novecento: pianiste
d’Alessandro Baricco

MISE EN SCÈNE PAR MONIQUE DÉCOSTERD

du 22 août au 15 septembre 2007, au Bois de la Bâtie, Genève

Ce sont les désirs qui vous sauvent.
Ils sont la seule chose vraie (A. Baricco, Océan-Mer)

Note de mise en scène: INTRODUCTION

Pourquoi le désir de monter un spectacle plutôt qu’un autre?

Comment naît ce désir?

Pourquoi éprouvons-nous cette nécessité, ce besoin de le créer?

Comment décrire, comment raconter ce qui n’existe pas encore?

Notes d’intentions? Mise en mots du désir avant qu’il ne devienne intention?

Une femme enceinte peut-elle décrire son enfant avant qu’il ait vu le jour, avant qu’il ait poussé son premier cri?

Elle ne sait pas si son enfant sera un homme ou une femme, quelle sera la couleur de ses yeux, de ses cheveux, mais elle sait qu’elle veut voir naître cet enfant. Elle se prépare chaque jour à l’accueillir, elle se soucie de sa propre santé afin que lui aussi soit sain et fort.

Chaque création émerge de ce désir d’accomplir, chaque création se nourri secrètement des textes, images, lumières, musiques et danses qui éveillent le désir de donner vie au spectacle. D’abord cette question, essentielle. Puis seulement les réponses, les mots et les explications. Le chemin part du coeur, du corps, du ventre.

Pourquoi racontons-nous des histoires?

Pourquoi créons-nous des spectacles?

Pourquoi raconter celle de Novecento?

Parce qu’elle parle à chacun de nous de quelqu’un dans notre famille qui est monté un jour sur un bateau vers l’Amérique, avec l’espoir d’une vie meilleure, d’une terre vierge, libre et généreuse. Des individus que la misère et l’intolérance ont parfois chassés de la terre où ils sont nés.

Parce qu’elle soulève la question de la différence, celle de l’errance, du désir de quelque chose de meilleur, de l’espoir, du destin.

Parce que la vie est une traversée, et que la vie nous traverse. Parce que nous devons nous abandonner à la vie comme un navire s’abandonne à l’océan. Parce que toujours nous sommes en route…

Distribution:

 Monique Décosterd:conception, mise en scène, chorégraphie
 Marco Jaccoud:effets sonores-musique
 Olivier Gabus:compositeur pour le piano-les voix
 Michel Boillet:lumières
 Valérie Margot:scénographie
 Alain Ebalard:technique
 Esthel Davet:costumes
 Carole Oherle:coiffures
 Soma Décosterd :maquillages
 Marius Margot:affiche
 Elena Maiani:administration
 Daniele Bevar:site internet
 Imprimerie du cachotimpression de l’affiche
   
Avec:  
   
 Philippe Vuilleumier:Tim Tooney
 Daniele Pintaudi:Novecento

Les passagers: Estelle Beck, Soma Décosterd-Jaccoud, Monique Décosterd, Olivier Gabus, Eleonore Goetschmann, Fanny Jossen, Marco Jaccoud, Barthélemy Mc Cauley, Johan Tirado

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CHÂLES EN MOUVEMENT

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Les sculptures et gravures de Marco Jaccoud

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Si tu dois couper un arbre, fais- en quelque chose de beau

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Il était une fois 5 femmes et une fillette

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Le rêve de Clémence

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Diaporama 30ans

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Théoda sous chapiteau 2008

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Ma forêt, mon fleuve

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L’atelier de Suzi Pilet

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Novecento Pianiste

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Théoda

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Les Parades Urbaines

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Le sourire au pied de l’échelle

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La petite danseuse et la marionnette

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Etty Hillesum

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Galerie Photos – Cours

1978 – Rome

 Rome parade
Festival du Bois de la Bâtie
– Danse des morts
– La Jeune Fille à la fleur blanche de châtaignier, conte tibétain

1978-1981

Parades de rue
– Hommage au printemps
– Hommage à l’hiver

1979

Cirque itinérant
Une journée, création collective

1980

Soma, légende populaire, Parc Trembley

Parade entre la Jonction et Saint-Gervais
Le Retour des Mama-Neige

Maisons de quartier et centres de loisirs
Une histoire Schlemiel, création collective

1981

Parade Edinburgh

Histoire d’une femme

Parc Trembley
Le Triptyque
(repris jusqu’en 1983, notamment en France, en Espagne et à Edinburgh, écosse)
– Histoire d’une femme
– Kana, mise en scène de Douglas Fowley Jr
– Divertissement d’animaux dansant sous le signe du feu, mise en scène collective

1984

Le château de l’allégresse

Parc Trembley
Le château de l’allégresse ou le voyage du petit ours
, d’Hugo Gyllander
(repris jusqu’en 1985)

1985

La Colère du géant Khalasetra

Parc Trembley
La Colère du géant Khalasetra
 de et dirigé par Mas Soegeng
(création : 2.8.1985. Repris au Festival de Tubingen, Allemagne)

1986

La jeune fille sans mains

Théâtre Le Caveau
La jeune fille sans mains
(création : 19.2.1988. Repris au Parc Bertrand sous chapiteau)

Parc Bertrand
Les Dragons délivrés de et dirigé par Mas Soegeng

1987

La gardeuse d’oies à la fontaine

Parc des Bastions
La gardeuse d’oies à la fontaine des frères Grimm

1988

Inauguration du Chapiteau
10 ans du Théâtre
les montreurs d’images

Jehanne Romée

Parc Trembley, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Jehanne Romée de Monique Décosterd . Texte de Maurice Schneuwly
(création : 1.7.1988. Repris en 1989, 1990, notamment en Tchécoslovaquie et en Pologne)

1989

Le grand voyage

Parc Trembley, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Le grand voyage de Monique Décosterd. Texte de Maurice Schneuwly
(création : 6.7.1989. Repris en Tchécoslovaquie, en Pologne et en Hongrie)

Ancien Palais des expositions
Salut à la compagnie (Atelier enfants)

1990

Plaine de Plainpalais, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Lumen de Monique Décosterd. Texte de Maurice Schneuwly
(création : 22.6.1990. Repris en Tchécoslovaquie, en Pologne et en Hongrie)

Plaine de Plainpalais, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Un autre voyage de Monique Décosterd. Texte de Maurice Schneuwly
(création : 22.6.1990. Repris en Tchécoslovaquie, en Pologne et en Hongrie)
Lumen

1991

Le grand voyage

Plaine de Plainpalais, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Le sang de la terre de Monique Décosterd. Texte de Maurice Schneuwly
(création : 13.9.1991. Repris à Genève en 1992 et tournée dans les pays de l’Est)

1992

La cabro

Ancien Palais des expositions
La Cabro d’après Alphonse Daudet (Ateliers enfants)

Plaine de Plainpalais, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Le chant de la terre, cérémonie de clôture de la Rencontre des peuples indigènes (création : 29.7.1992)

1993

Atahuallpa

Plaine de Plainpalais, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Atahuallpa. La fin de l’empire inca d’Osbel Ortega et Julio Cajas Bejar
(création : 10.7.1993. Repris en tournée en Suisse romande, alémanique et en France jusqu’à 1994)

Les pêcheurs de lune

Ancien Palais des expositions
Les pêcheurs de lune d’après Grimm, Marie-Christine Helgerson et Julio Elqui (Ateliers enfants)

1994

Performance de rue contre la réactivation du réacteur nucléaire de Creys-Malville (Superphénix)

Parade d’hiver avec les maisons de quartier de la Jonction et de Saint-Jean

Parade SIDA

1994-96 & 1999

Parades de rue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida

2000

La fille au tablier

Diptyque, chant II (repris en 2001 sous chapiteau, au Bois de la Bâtie)
– Temps danse et tant dense II
– La fille au tablier, d’après les frères Grimm

Performance, Place des Nations
Parade de la Marche mondiale des femmes

2001

Temps danse et tant dense II

Bois de la Bâtie, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images
Diptyque, chant II, recréation

Accueil de jeunes compagnies dans le chapiteau

2002

Temps danse et tant dense III

Théâtre – les montreurs d’images
Diptyque, chant III
– Prologue :Chant d’automne de Marcelle Rose (création : 28.6.2002)
– Temps danse et tant dense III

2003

Le rêve endormi

Théâtre – les montreurs d’images
Diptyque, chant III
Le rêve endormi des faubourgs fabuleux
, de S. Corinna Bille.

Rues de Genève et Valais
Murmure la rumeur
Texte, conception, mise en scène de Yuval Dishon et Léna Strasser (spectacle d’atelier)

Performances et parades urbaines de l’atelier échasses (Yuval Dishon)

2004

Temps danse et tant dense III

Salle de l’Alhambra
Le Corbeau, d’après E. Poe. Opéra de chambre.
Conception, musique Julien Pinol. Mise en scène Monique Décosterd

Chêne-Bougeries
Diptyque, chant III: Temps danse et tant dense III, recréation

La petite danseuse et la marionnette de S.Corinna Bille

Jardin anglais
Performance lors de la Journée internationale des femmes

Rues de Genève: Parade d’hiver

2005

Stop suicide

Théâtre – les montreurs d’images
Murmure la rumeur, recréation (spectacle d’atelier).
Texte, conception, mise en scène de Yuval Dishon et Léna Strasser (création 11.2.2005, puis tournée)

Rues de Genève
Performance lors de la Journée internationale des femmes

Genève, Cornavin et rues basses
Performance pour l’association STOP SUICIDE

Olma, St. Gall

St-Gall
Parade à la foire de l’Olma le 15 octobre

Genève
2 parades à Genève: Jonction et St. Jean

La vie bouleversante
de Etty Hillesum

Théâtre – les montreurs d’images
La vie bouleversante de Etty Hillesum création

D’après Une vie bouleversée de Etty Hillesum

2006

Théoda

Théàtre – les montreurs d’images
THEODA, création

D’après Théoda de S. Corinna Bille

Photo Montreur d’images

Théâtre – les montreurs d’images

Performance pour l’action du collectif sans-papier de Genève

2007

30 ans du Théâtre
les montreurs d’images

Place des Nations

Théâtre – les montreurs d’images

Performance pour l’inauguration de la place des nations

Novecento

Bois de la Bâtie – Genève, chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images

NOVECENTO : PIANISTE de Alessandro Barricco création
Mise en scène Monique Decosterd
Musique originale: Oliver Gabus

2008

Théoda

Nax en scène, Nax, valais, chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images.

ReCréation de Théoda pour le chapiteau.
Mise en scène et jeu Monique Décosterd avec Daniele Pintaudi, piano, Bozena Nesvalicova, danse.

Salle de spectacle du théâtre les montreurs d’images, Genève.

Exposition-spectacle autour de Théoda de S.Corinna Bille avec Bernadette Babel, peinture, Monique Décosterd, jeu et Marco Jaccoud, musique.

2009

Ma forêt, mon fleuve S.Corinna Bille

Champsec, valais -Corin Valais été 2009 chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images.

Mise en scène Monique Décosterd
Décor Valérie Margot
Musique Olivier Gabus

2010

Le sourire au pied de l’échelle

Le Sourire au pied de l’échelle
Création d’après Henry Miller Pour en savoir plus…
Spectacle sous le chapiteau du Théâtre les montreurs d’images août, septembre 2010, dans le parc de la mairie de Vandoeuvres Genève commune de Vandoeuvres.
Conception, mise en scène Monique Décosterd
Décor Valérie Margot
Bande son Marco Jaccoud

2011

Les Cyprès

Création en collaboration avec l’auteure Ysabelle Mégevand.
Pour en savoir plus…
Spectacle août, septembre 2011
Salle de spectacle du Théâtre les montreurs d’images Genève
Mise en scène Monique Décosterd
Dramaturgie et choix des musique Ysabelle Mégevand
Musique Antonin Dvorak

2012-2013

Création d’une nouvelle version de Théoda de S. Corinna Bille au théâtre les montreurs d’images à Genève et sous un chapiteau de Magie Verte à Bedan Venthône en Valais.
Mise en scène et jeu Monique Décosterd

2015

LE RÊVE DE CLÉMENCE

Inspiré des histoires d’Amadou de Alexis Peiry et Suzi Pilet
Mise en mouvement et en scène Monique Décosterd
Pour en savoir plus lien sur le PDF
Représentations du 30 mai au 14 juin 2015
Salle de spectacle du Théâtre – les montreurs d’image Genève

2016

IL ÉTAIT UNE FOIS CINQ FEMMES ET UNE FILLETTE

Spectacle de l’atelier création

Représentations Juillet 2016
au Théâtre les montreurs d’images 9, rue Michel Simon 1205 Genève

Conception
Mise en espace
Chorégraphies d’ensemble
Lumières Monique Décosterd
Sculpture Marco Jaccoud

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2017-2018

Le chapiteau

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Plaine de Plainpalais, Chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images Rencontre des peuples indigènes (création : 29.7.1992)

Genèse du chapiteau

Pourquoi un chapiteau pyramidal dodécagonal?

 

En 1987 nous avons fait le projet de construire un chapiteau d’une forme traditionnelle inspirée du tipi des Amérindiens. Il n’était pas possible de réaliser la structure en bois, le poids aurait été de plusieurs tonnes; nous avons alors décidé de la réaliser en métal léger, réunissant ainsi le passé au futur. Pyramidal, dodécagonal, c’est-à-dire un cône de douze mètres de hauteur par un diamètre de quatorze mètres à douze côtés égaux.

Nous espérons que le public pourra, en y pénétrant, éprouver l’intimité que nous cherchons dans nos spectacles.

Marco Jaccoud

LE CÔNE

Image ascensionnelle de l’évolution de la matière vers l’esprit, de la spiritualisation progressive du monde, du retour à l’unité, de la personnalisation. (Dictionnaire des symboles, Jean Chevalier et Alain Gheerbrant).

Notre chapiteau est un prototype, un modèle unique. En tant qu’oeuvre artistique, il est protégé par les lois sur les droits d’auteurs.

Il a été conçu avec l’aide d’un architecte, M. Alain Mermoud, et d’un ingénieur, M. Serge Amoos. La structure a été réalisée par les Constructions métalliques de la Tour – M. Stucki, et la nouvelle toile a été fabriquée par la maison Tenta AG.

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Vie du chapiteau

Depuis sa réalisation, achevée en 1988, le chapiteau a abrité nos spectacles dans de nombreux parcs de Genève : parc Trembley, plaine de Plainpalais, Bois de la Bâtie, et dans d’autres villes suisses : Zürich, Fribourg, Monthey, Lausanne. Il nous a permis de programmer de longues tournées à l’étranger : France, Pologne, République Tchèque, Hongrie.

Nous avons pu le louer pour des manifestations culturelles importantes, comme les Rencontres des peuples indigènes en 1992, la Nuit de la Science en 2001, 2002 et 2003, la fête de la musique en 2002 et 2003, la fête du développement durable en 2003.

Données techniques

STRUCTURE

Le chapiteau se compose d’une structure en aluminium, faite d’éléments qui s’assemblent les uns aux autres jusqu’au faîte du chapiteau à 12 mètres de hauteur. Il n’y a pas de mât central mais 12 mâts qui délimitent le pourtour de la scène circulaire qui, elle, a un diamètre de 14 mètres. Ces mâts se fixent sur des poutres métalliques qui forment la base de la structure et qui se posent à plat sur le sol (pas d’ancrage dans le sol pour la base).
Les spots d’éclairage de scène peuvent être fixés sur les éléments de la structure.

TOILE

Sur cette structure se pose la toile en 10 parties réalisée en toile blanche ” Precontraint M2 “. En 2003, nous avons pu refaire la toile du pourtour inférieur, car la toile d’origine était transparente et en mauvais état (la toile supérieure avait déjà été refaite en 1994). Nous avons donc aujourd’hui une toile en parfait état et complètement opaque, qui permet l’obscurité même pendant la journée.

Le chapiteau peut être monté en ” Tipi “, les espaces scène et public sont alors contenus dans le cercle de 14 mètres de diamètre.

GRADINS ET PODIUMS

En y ajoutant les prolongements, on crée une couronne de 2 mètres de large tout autour de la scène de 14 mètres. C’est dans cette couronne que nous installons les gradins pour le public qui permettent d’accueillir 180 personnes. Dans cette partie de la toile s’ouvrent 2 entrées principales et 2 sorties de secours. La toile derrière les gradins peut être laissée à l’état brut, elle peut aussi être recouverte d’un habillage noir sur tout le pourtour.

Dans cette formule du chapiteau monté avec les prolongements, il est également possible de monter seulement la structure, sans fixer la toile du pourtour et sans installer les gradins du public. La couronne reste alors vide et l’espace est complètement ouvert sur l’extérieur.

Nous disposons aussi de 3 podiums, 2 m x 3 m x 0,50 m de hauteur, qui peuvent être installés dans la couronne, comme les gradins, et qui permettent de créer une petite scène en retrait ou un espace pour les régies son et lumières.

MONTAGE DU CHAPITEAU

Le chapiteau est monté et démonté par notre propre équipe de montage. Il faut compter 2 jours de montage et 1 jour de démontage.

Il peut être posé sur l’herbe, la terre ou sur le dur. Les seuls points d’ancrage dans le sol sont au niveau des sardines d’amarrage à l’extérieur du chapiteau sur tout le pourtour, les trous occasionnés peuvent être facilement rebouchés.

Il faut prévoir un espace circulaire de 22 mètres de diamètre comprenant la surface du chapiteau et l’espace nécessaire aux cordes et sardines d’amarrage.

Aujourd’hui notre chapiteau a trouvé un nouveau propriétaire, nous l’avons cédé La Ferme Foraine Bonaventure

Vous pouvez voir le chapiteau sur son terrain

Route de Covery 1246 Corsier

LA VIE BOULEVERSANTE

de Etty Hillesum

Mettre en scène le journal de Etty Hillesum c’est avant tout remettre en mémoire cette jeune femme si singulièrement moderne et actuelle.

Enfants

LA PETITE DANSEUSE ET LA MARIONNETTE

de S. Corinna Bille

Cette histoire, tirée des nouvelles du recueil pour la jeunesse de S. Corinna Bille, permet à la metteuse en scène d’aller à la rencontre des enfants. De les encourager à rêver encore, en ouvrant grand leurs oreilles.

Spectacle de répertoire, peut être joué en tout temps. Demandez nos conditions.

diptyques

Les diptyques: chemins de 4 saisons de vie

Chaque diptyque se compose d’un solo de danse contemporaine de Monique Décosterd et d’un spectacle tout public inspiré d’un conte populaire.

parades urbaines

Le théâtre les montreurs d’images a créé une performance déambulatoire pour Olma 2005. Cette parade et d’autres propostitions peuvent être reprises ou recrées à tout instant, pour des fêtes de quartiers, des manifestations urbaines ou rurales. Demandez nos conditions.

Anniversaire 1977-2007 trente ans

Le théâtre les montreurs d’images a fêté son trentième anniversaire au Bois de la Bâtie à Genève du 22 août au 22 septembre 2007.

A cette occasion trois chapiteaux ont été élevés.

Le chapiteau conique du théâtre avec en soirée un spectacle joué par la compagnie qui pour ce projet a réuni de nombreux artistes.
Nouvelle création NOVECENTO de Alessandro Baricco.

NOVECENTO:PIANISTE

de Alessandro Baricco

Novecento est né sur un paquebot transatlantique, il a été abandonné sur le piano des premières classes et recueilli par Dany Boodman, un membre de l’équipage, il grandit sur le bateau et ne mettra jamais les pieds à terre…

THÉODA

de S. Corinna Bille

Théoda Adaptation du roman Théoda de S.Corinna Bille. 

Recréation à NAX en Valais sous le chapiteau du Théâtre les montreurs d’images
du 29 août au 6 septembre 2008 à 20 h 15 Relâche les lundis et mardis.

Représentations à Genève au Théâtre les montreurs d’images en novembre et décembre 2008 avec une exposition de l’artiste peintre Bernadette Babel.

MA FORÊT, MON FLEUVE

de S. Corinna Bille

Champsec, Corin, Valais été 2009 chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images.
Pour en savoir plus…

Mise en scène Monique Décosterd
Décor Valérie Margot
Musique Olivier Gabus

LE SOURIRE AU PIED DE L’ÉCHELLE

de Henry Miller

Vandoeuvres Genève été 2010 chapiteau du Théâtre – les montreurs d’images.
Voir le Pdf…

Mise en scène Monique Décosterd
Décor Valérie Margot
Bande son Marco Jaccoud

LES CYPRES

de Ysabelle Mégevand

Création en collaboration avec l’auteur Ysabelle Mégevand.

Spectacle août, septembre 2011
Salle de spectacle du Théâtre – les montreurs d’image Genève

Mise en scène Monique Décosterd
Décor Valérie Margot
Musique Antonin Dvorak
Texte et choix des musiques Ysabelle Mégevand

THÉODA

 De S. Corinna Bille

Théoda de S. Corinna Bille
Adaptation du roman Théoda de S.Corinna Bille.
En valais et à Genève nouvelle version conception, jeu et mise en scène Monique
Décosterd.

LE RÊVE DE CLÉMENCE

Inspiré des histoires d’Amadou de Alexis Peiry et Suzi Pilet
Mise en mouvement et en scène Monique Décosterd
Représentations du 30 mai au 14 juin 2015
Salle de spectacle du Théâtre – les montreurs d’image Genève

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IL ÉTAIT UNE FOIS CINQ FEMMES ET UNE FILLETTE

Spectacle de l’atelier créationReprésentations Juillet 2016

au Théâtre les montreurs d’images 9, rue Michel Simon 1205 Genève

Conception
Mise en espace
Chorégraphies d’ensemble
Lumières Monique Décosterd
Sculpture Marco Jaccoud

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